A travers son écrit "discours de la servitude volontaire" la boétie tente de répondre à une question :" comment prendre le pouvoir sans avoir recourt à l'usage de la force", ainsi selon lui, il ne peut exister de tyrannie sans assentiment du peuple, il lie ainsi directement l'opinion (doxa) à l'exercice du pouvoir qui mene à l'aliénation par la pensée ou à la coercition.
Il met ainsi en avant 3 sortes de tyrans:
-ceux qui régnent par l'optention du pouvoir par le peuple
-ceux qui régne à la suite d'une guerre
-ceux qui régne par la sucession leur point commun : Le tyran est en effet toujours seul face à des millions d'hommes et il suffirait que ces millions d'hommes cessent d'obéir pour que la tyrannie disparaisse. C'est en cela que le plus intéressant de ses 3 tyrans et sans nul doute la 1er, car en effet ici la servitude et volontaire et apparaît donc comme une réalité paradoxale, un problème qu'il s'agit de résoudre. L’Etat de servitude volontaire, c’est finalement le fa ntasme du bourreau enfin réalisé : la victime qui le supplie de le punir si elle enfreint les règles iniques qu’on lui a imposé et qu’elle accepta sans broncher.Pourquoi donc les peuples acceptent-ils de se soumettre à un tyran ? La première raison réside dans l'habitude. L'homme qui connaît la liberté n'y renonce que contraint et forcé. Mais on s'habitue à la servitude et ceux qui n'ont jamais connu la liberté « servent sans regret et font volontairement ce que leurs pères n'auraient fait que par contrainte » l'on ne regrette que ce que l'on a eu et l'on ne désire que ce que l'on peu désirer. "il naissent cerf et vive tel".
La deuxième raison est que les tyrans affaiblissent leur peuple. Ils le feront par exemple en leur donnant des jeux, des spectacles comme dans la rome antique "du pain et des jeux". C'est un moyen efficase d'endormir les consciences.
Ainsi la boetie dépeint la tyranie, comme un conflit l'opinion dont il essaye de nous sortir en nous dénoncent ses rouages. Je