La boite à merveilles
L’écriture autobiographique, joue une fonction libératrice, car le narrateur adulte peut mettre en lumière son enfance, raconter ses souffrances, ses souvenirs. Le fait de raconter est l’occasion de se libérer psychiquement de ses maux et de ses complexes d’enfance.
L’autobiographie est l’occasion de relater son Moi-enfant, de le mettre à la loupe, afin de comprendre ses contraintes et ses angoisses. En effet, se libérer de ses mauvais souvenirs, de ses côtés négatifs pour comprendre son Moi-adulte. Se libérer, c’est affirmer son existence, c’est se libérer soi-même.
Ainsi l’écriture autobiographique débute par l’identification du Moi-adulte au Moi-enfant, pour passer à la confirmation de soi, afin de se libérer à la faveur du moi adulte qui se libère du moi enfant pour de bon.
5. Extrait 5 Support : (p.247-à la fin)
« Installé sur les genoux de mon père…Toutes les figures de mes rêves m’y attendaient» (Consultez votre œuvre !)
Compétences : - Etudier les enjeux d’un roman autobiographique. (2)
•Témoignage d’une époque :
L’Autobiographie trace la vie sociale dans ses détails les plus particuliers. Les femmes ou les figures féminines dans La Boîte à Merveilles, tracent l’évolution de la femme marocaine ; car elles illustrent la femme ou le type de femme le plus dominant à l’époque. En effet, Chouafa ou la voyante présente le travail le plus réputé qu’une femme sur dix pratiquait au vu de l’ignorance des gens et leurs croyances ; puisqu’ils ne pouvaient que consulter ou rendre visite à la voyante qui remplaçait parfois le médecin. Même si la religion est contre ces pratiques, les traditions les consolident et le sous -développement étaient le milieu le plus important où les fausses habitudes épanouissent.
La mère du narrateur est la femme au foyer, une femme ordinaire sans ambitions, râleuse qui se perd prend pour une descendante du prophète. Une manière de se donner