La bonne gouvernance et la réussite des programmes de développement en afrique
La réflexion ne peut suffire à faire jaillir des résultats à la hauteur des attentes. Nous disons que sans elle, rien d’élaboré ne peut être réalisé. En particulier, si ceux dont l’avenir économique de l’Afrique est la préoccupation prenaient leurs tâches aussi à cœur que le recommandait Martin Lutter King, nous aurions dépassé le cap des supputations.
Dans un monde régi par les principes de bonne gouvernance, chacun se conduirait comme le suggérait le Pasteur. Le paysan labourerait le mieux possible son champ. L’enseignant dispenserait le meilleur enseignement à ses élèves ou étudiants. Le médecin mettrait effectivement en application son serment d’Hippocrate. Le dirigeant gèrerait les ressources et administrerait les populations avec le souci de l’intérêt général.
Partant de ce constat et fort de notre expérience de cadre de banque centrale, nous nous sommes penchés sur ce qui a manqué pour que chaque individu ou organisation donne le meilleur de son potentiel. Naturellement, la réponse nous renvoie à l’exhortation de Martin Lutter King. Il faut travailler encore plus et le mieux possible. Telle est notre profonde conviction.
En entreprenant cette recherche, nous voulons contribuer à la compréhension des systèmes de fonctionnement des banques centrales africaines. Plus qu’ailleurs, elles sont choyées, admirées, écoutées et respectées. Dans le combat pour le développement, elles auraient dû être en première ligne. La réalité est toute autre.
Nous nous fixons pour objectif de rendre lisible leur systèmes de gouvernance. A l’aune de leurs ressources et des charges dont elles sont statutairement responsables, elles auraient dû s’impliquer effectivement dans la réussite des politiques de développement.