La bonne éducation de gargantua
Les chapitres à étudier sont extraits du Gargantua, publié en 1534 et écrit par Rabelais qui était aussi bien moine qu’écrivain et médecin. Rabelais a vécu au moment de la Renaissance et a été un grand Humaniste. Le livre Gargantua est découpé en trois parties : l’enfance et l’éducation de Gargantua, les exploits de la guerre Picrocholine et pour finir la récompense aux vainqueurs de la guerre et la description de l’abbaye de Thélème. Au-delà de la veine comique, dit Rabelais, « il faut rompre l’os et sucer la substantifique moelle ». Grandgousier est émerveillé devant l’intelligence de son fils et décide de le faire éduquer. Pour ce faire, il le confie d’abord à Thubal Holopherne, grand docteur en théologie. Le narrateur raconte alors longuement la méthode moyenâgeuse qu’il emploie et montre qu’elle se caractérise par la paresse, la goinfrerie, le mépris de l’hygiène et de l’activité intellectuelle. Par chance, Grandgousier envoie ensuite Gargantua à Paris et le confie à un précepteur humaniste, Ponocrates, qui « purge » Gargantua de toutes les mauvaises habitudes et sottises que lui a inculqué Thubal Holopherne et entreprend de lui donner une éducation qui fera de lui un humaniste. Par conséquent, on découvrira dans ces chapitres les disciplines qu’on enseigne au géant ainsi que les méthodes employées par Ponocrates pour faire du jeune prince un gentilhomme intellectuellement et physiquement « moderne » (pour l’époque bien entendu), c'est-à-dire un humaniste. [LECTURE]. Après lecture des deux chapitres, on constate ainsi tout ce que critique Rabelais (Chapitre 20) mais également tout ce qu’il préconise. Ainsi, grâce à cette opposition des deux chapitres nous pouvons nous demander quelles sont les bases d’un enseignement humaniste pour Rabelais ?
Dans un premier temps, nous verrons les mauvaises habitudes qu’a conservées Gargantua à cause de ses anciens précepteurs ; puis nous observerons dans un second