La boétie
I. Jeux des pronoms personnels :
- Enonciation présente avec des appels aux destinataires du texte, avec « vous ».
- Possessifs « vous », « ils » : opposition récurrente. Le singulier désigne le « maître » que l’on peut assimiler au monarque.
- Dans les premières lignes 1 à 8, les « vous » sont sujets. A partir de l’évocation de l’ennemi ligne 9 le « vous » passe complément, et donc est relégué en objet.
Ils sont victimes du maître :
- Accentuation des actes du maître par cette accumulation. Ligne 21 à 31n le « vous » revient sujet mais les actions sont au profit du maître :
- Anaphore syntaxique avec une proposition + une proposition subordonné de but (action du peuple + profit du prince.)
Il y a un conflit d’intérêts entre le peuple et celui qui le gouverne.
II. La construction du discours
- Passage exclamatif au départ, ce qui démontre la lâcheté du peuple.
-Apostrophe indignée se poursuit jusqu’à la ligne 7.
-Enonciation de l'infortune du peuple.
Il y a un effet de surprise, car la faute vient d’un seul ennemi. C’est le peuple qui est lui-même cause de son malheur.
- Insistance sur les limites de cet esclavage