La bruyere de l'homme
L’homme’’ ?
Au XVIIème siècle, La Bruyère fut l’un des derniers écrivains à mettre en avant le style littéraire, en développant des phrases rythmées dans lesquelles les effets de rupture sont uniques. Dans Les Caractères paru en 1688, La Bruyère nous expose beaucoup de portraits visant à expliquer les hommes de son époque. Gnathon se présente comme un homme décalé ayant beaucoup de vices. « De L’homme » est donc un écrit court qui dénonce l'imposture, les abus de pouvoir ainsi que l’hypocrisie et la fourberie. Afin de bien comprendre ce texte et le sens du portrait de Gnathon nous mettrons en avant son aspect comique qui le fait ressortir puis nous observerons son côte machiavélique.
Le comique ici se développe avec le comportement bestial de Gnathon. Ici le comique de caractère apparait avec Gnathon, le glouton qui pille la table des mets les plus délicieux sans même les savouré « il ne s'attache à aucun des mets », et sans en laisser aux autres, en égoïste « il oublie que le repas est pour lui et pour toute la compagnie ». La Bruyère le compare même à un animal avec une énumération de verbe à caractère bestial « Il mange haut et avec grand bruit; il roule les yeux en mangeant; la table est pour lui un râtelier; il écure ses dents, et il continue à manger. », ainsi Gnathon se rapproche plus d’un animal de basse-cour, que d’une personne dite importante à cette époque. Et qui n’a vraiment pas honte de se montré en spectacle, d’ailleurs le lecteur peut se représente ce glouton grâce à la mise en scène comique donnée par l’auteur. Il joue toujours un rôle, soit celui d’un malade, dans les carrosses il dit qu’il ne peut s’installer que dans les places du fond sous peine d’être malade, « il pâlit, tombe en faiblesse », soit celui d’une personne qui a besoin de toute l’attention du monde « Il tourne tout à son usage; ses valets, ceux d'autrui, courent dans le même