La burla dans dom juan

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I La burla
La burla, terme espagnol, désigne une pièce burlesque et pas extension, une tromperie, une moquerie. Dans le Don Juan de Tirso, il y a plusieurs figures de la Burla : La burla de substitution ainsi que la burla du faux mariage.
Tout d’abord, la burla de substitution : page 77-78 / Acte I
Don Juan feint d’être Don Octavio, le prétendant d’Isabella, afin de la séduire. Mais Don Juan n’en est pas à son 1er coup d’essai, même si cette scène est placée en situation initiale pour créer un effet saisissant, elle répète une burla qui avait valu l’exil au burlador (à chercher). Cette burla trouvera ses échos dans la pièce, car Don Juan est un enragé, plus qu’un boulimique, toujours il recommence.
En effet, après Isabella, Dona Ana, Tisbea et Aminta seront également ses victimes.
Autre exemple, qui montre que Don Juan n’a pas de limite, lorsqu’il trompe son ami le marquis de Mota, en abusant de sa cousine dont il était le prétendant. Cette supercherie est annoncée par la réplique de Catalinon, page 113 : « Et voilà la fin d’une belle amitié ».
La burla de substitution en mettant en péril l’identité de Don Juan, s’il se laisse trop prendre au jeu constitue peut-être sa donjuanité même (à chercher). Il risque de n’être plus personne, plus rien, le sans nom par excellence. D’ailleurs, au début de la pièce, son identité est encore inconnue.
La burla de substitution fait coup double. Elle atteint la femme séduite et l’homme qu’elle aime auquel elle était prêt à se donner. Tromper un ami comme Octavio, un vieux camarade de débauche comme le marquis de Mota, c’est pour le burlador une jouissance supplémentaire qui n’a pas grand-chose à voir avec les plaisirs de la chair. Le comique réside ici, par les réactions de Don Juan, qui a chaque fois se félicite et trouve que c’est toujours une de ses plus belles farces. Il est dans une insouciance et dédramatise les situations et les conséquences : page 108 Don Juan dit : On parlera longtemps de cette farce.
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