la caisse de compensation
Salima Bennani, première femme à diriger la Caisse de compensation
Lundi 25 mars 2013 à 13h42
Salima Bennani, nouvelle directrice de la Caisse de compensation. (Médias24)
Quelques jours après sa nomination, elle nous livre les détails de son recrutement.
Jeudi 14 mars 2013, alors que Salima Bennani planche sur ses dossiers dans son cabinet d’expertise comptable à Rabat, le téléphone sonne. C’est Najib Boulif, ministre des Affaires générales et de la gouvernance, qui lui annonce la nouvelle. Elle est désormais directrice de la
Caisse de compensation.
« Je n’ai jamais adhéré à un parti politique »
C’est une dame affable et aimable qui nous reçoit gentiment dans son bureau à Rabat. Elle semble absorbée par sa nouvelle mission. L’échange se prolonge pendant une quarantaine de minutes. «Même si je considérais ma candidature techniquement recevable, puisque je remplissais les conditions requises pour le poste, je pensais qu’elle n’aurait pas de grandes chances car je suis issue du privé», nous confie Salima Bennani. D’autant plus qu’elle avoue n’avoir jamais adhéré à un parti politique et qu’elle n’est pas du tout politisée. Elle ajoute : « Postuler n’était même pas mon idée, mais celle de mon mari. Il a vu l’annonce et m’a encouragée à déposer ma candidature. Ce que j’ai fait début janvier 2013 ».
Quelques jours plus tard, elle est contactée par les ressources humaines du ministère des
Affaires générales pour un entretien. Trois autres candidats, issus du secteur public, sont également pré-sélectionnés. Elle n’a alors aucune certitude : « c’est plus tard, après mon entretien avec Abdelilah Benkirane, que j’ai senti que j’avais de bonnes chances de décrocher le poste ».
« Pour moi, le travail est une motivation en soi »
Salima Bennani se voit donc en charge d’une lourde responsabilité. D’autant que « la Caisse est un acteur clé qui se charge de soutenir le prix de certains produits, donc nous sommes dans une logique de