La californie exposé
La Californie est sans doute l’état qui représente la quintessence suprême de l’Amérique. Portant le nom d’une île paradisiaque imaginaire, elle reste encore aujourd’hui le paradis terrestre de « l’american way of life » dans toutes ses acceptations, un eldorado pour quantités d’arrivants venus y chercher la terre promise sécularisée depuis la Ruée vers l’Or, premier événement « global » de la planète qui justifia au sens propre son surnom de « Golden State ». On vient tous les jours essayer de concrétiser son propre rêve américain, enrichi depuis par les mythes portés par Hollywood ou la Silicon Valley.
Au-delà du soleil, du sable et du surf, ses villes trépidantes, ses forêts primaires ou ses montagnes altières composant un décor hypnotisant, sont le théâtre d’une histoire en perpétuel mouvement, depuis les premiers pétroglyphes indiens jusqu’aux villes fantômes et aux mines abandonnées.
La côte Ouest vit en permanence dans la jouissance de l’instant présent, toujours sous la menace du « Big One », mais sa superficialité n’existe qu’en façade. La patrie de figures très conservatrices, voire « réacs » telles que Nixon ou Reagan, est aussi la source de mouvements parmi les plus progressistes de la planète. Même si la fièvre des « sixties » s’est calmée, la Californie reste à la pointe de l’Amérique libérale, avant-gardiste en matière d’environnement (merci John Muir !), des droits de l’homme et de permissivité comme le démontre la reconnaissance des homosexuels ou la floraison artistique et culturelle. Et puis, avoir des acteurs de cinéma comme gouverneur, il fallait oser…
Autrefois composé de la totalité de la péninsule mexicaine (Baja California) et de terres appartenant aujourd’hui au Nevada, à l’Arizona, à l’Utah et au Wyoming (Alta California), la Californie n’en reste pas moins le 3ème état en terme de superficie.
D’HIER A AUJOURD’HUI
Habitée par de nombreuses tribus amérindiennes il y a des dizaines de milliers d’années,