La capacite d'autofinancement
Cette ressource interne pourra être utilisée notamment pour financer la croissance de l'activité, financer de nouveaux investissements, rembourser des emprunts ou des dettes, de verser des dividendes aux propriétaires de l'entreprise et augmenter le fonds de roulement.
Sommaire
1 Enjeux et historique
1.1 Enjeux de la capacité d'autofinancement
1.2 Historique de la capacité d'autofinancement
2 Méthodes de calcul de la capacité d'autofinancement
2.1 Méthode soustractive
2.2 Méthode additive
3 Voir aussi
3.1 Articles connexes Enjeux et historique[modifier] Enjeux de la capacité d'autofinancement[modifier]
La CAF est le flux potentiel de trésorerie (sans tenir compte des décalages temporels) dégagé par l'ensemble de l'activité normale de l'entreprise. La CAF n'est pas exactement un flux de trésorerie (cash flow en anglais). En effet, elle ne tient pas compte des encaissements et des décaissements effectivement réalisés au cours de la période.
La confusion entre CAF et flux de trésorerie est fréquente. Pour obtenir le flux de trésorerie issu de l'activité d'exploitation, il faut retrancher à la CAF la variation du besoin en fonds de roulement de la période. En retranchant de la CAF le montant des dividendes versés au cours de la période, on obtient l'autofinancement.
Les banques, en comparant la CAF au montant des dettes financières, mesurent la capacité de remboursement de l'entreprise. Elles sont attentives à l'évolution du ratio suivant : .
Ce ratio indique la capacité de l'entreprise à rembourser ses dettes. Par exemple, un ratio égal à trois indique que l'entreprise met trois ans à les rembourser.
Historique de la capacité d'autofinancement[modifier]
1984 : concept ajouté à la mise en place du cadre comptable.
La marge brute d'autofinancement est le concept qui avait été retenu avant que le plan comptable n'adopte celui de capacité d'autofinancement.
Toujours utilisée par l'Ordre des