La cedaw
La Convention CEDAW, instrument universel de référence sur les droits des femmes, a été adoptée en 1979 par l'Assemblée Générale des Nations Unies.
Aujourd'hui, 185 pays, soit près de 95% des Etats membres des Nations Unies, ont ratifié cette convention. Tout en réaffirmant le principe d’égalité entre les deux sexes, elle définit les principales discriminations à l'égard des femmes et établit un plan d'action visant à promouvoir une initiative nationale des Etats parties. En ratifiant la Convention, ces derniers s'engagent alors à prendre toutes les mesures visant à supprimer toutes formes de discriminations à l'égard des femmes, dans tous les domaines y compris les domaines politique, économique, social, culturel et civil.
Par discrimination, la Convention entend « toute distinction, exclusion ou restriction fondée sur le sexe qui a pour effet ou pour but de compromettre ou de détruire la reconnaissance, la jouissance ou l'exercice par les femmes, quel que soit leur état matrimonial, sur la base de l'égalité de l'homme et de la femme, des droits de l'homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social, culturel et civil ou dans tout autre domaine ». (Article Premier).
Il est à noter que cette Convention est l'unique traité relatif aux droits de l'Homme qui affirme les droits reproductifs des femmes et qui considère la culture et les traditions comme des éléments qui influent sur les rapports familiaux de même que sur les rôles attribués à chaque sexe.
Les mécanismes de mise en oeuvre de la Convention
La mise en oeuvre de la Convention est contrôlée par le Comité pour l'élimination de la discrimination à l'égard des femmes (Comité CEDAW). Composé de 23 experts élus pour une durée de quatre ans, le Comité a notamment en charge l'examen des rapports soumis par les Etats parties.
L'examen des rapports
Afin de permettre l'évaluation de la mise en oeuvre de la Convention au niveau