En conclusion l’expression artistique a souvent été censurée car depuis que l’on crée, on censure, ou que l’on se trouve. Mais entre le temps de guerre et le temps de paix les raisons diffèrent, bien que celles-ci soient souvent politiques. La relation entre le pouvoir et l’art reste complexe encore aujourd’hui, car qui au nom de l’état admettra que son désir de censure n’a pour but que de garantir sa sécurité et non celle de la population. Les mœurs évoluent, certaines habitudes disparaissent et sont remplacées par d’autres, ce qui était interdit hier ne l’est plus aujourd’hui et ce qui était autorisé hier ne l’est à présent. Politique, sexe et religion, sont les trois piliers de la censure. Le rôle de l’art est de s’exprimer, critiquer, déranger, pousser l’autre a la réflexion, prendre position. Mais la censure empêche souvent l’artiste de transmettre son idée sur certains événements.
Ce n’est pas seulement au 20ème siècle que la censure encadre la liberté d’expression des artistes mais cela a commencé bien avant et continue encore de nos jours. Selon les périodes de l’histoire, les régimes, les motivations changent mais les ciseaux d’Anastasie continuent leur découpe que ce soit en période de guerre ou de paix.
De nos jours, le déserteur de Boris Vian, l’étranger de Camus, Nuits et brouillards ne seraient pas censurés, par contre tous écrits, films, tableaux, portant atteinte à la personne physique de par sa religion, sa couleur, son origine seraient irrémédiablement censurés. Avant on empêchait la population d’avoir accès a des idées qui n’allaient pas dans le sens de l’idéologie gouvernementale. Aujourd’hui la censure s’applique à protéger de toute persécution l’individu dans le politiquement correct.
En fin de 20 eme siecle l’information change de support, la presse écrite disparait au profit de l’audiovisuel et de l’internet.
La censure a aussi ses biens faits, elle protège la jeunesse d’un accès a l’audiovisuel par le biais du csa dont la censure