La cessation des paiements
OUI
NON
Répartition des procédures collectives par rapport à l’état de cessation des paiements.
Définition de la notion de cessation des paiements
Le législateur de 1985 reprenant les solutions de la jurisprudence de la Cours de cassation avait défini cette situation comme l’impossibilité pour une entreprise de « faire face à son passif exigible avec son actif disponible »
La loi du 26 juillet 2005 reprend cette définition.
La définition est inscrite dans le code de commerce à l’article L.631-1, alinéa 1
!!!Attention, la notion de cessation des paiements se distingue d’autres notions : → situation irrémédiablement compromise, notion d’insolvabilité, de surendettement ou refus de payer
L. 631-1alinéa 1 du Code de commerce définit, donc, cet état comme l’impossibilité de faire face au passif exigible avec son actif disponible.
Cette définition a été complétée en 2008 en énonçant que « le débiteur qui établit que les réserves de crédit ou les moratoires dont il bénéficie de la part de ses créanciers lui permettent de faire face au passif exigible avec son actif disponible n’est PAS en état de cessation des paiements. »
← Actif disponible - Correspond aux sommes immédiatement mobilisables → Il s’agit de l’actif à très court terme
- Correspond aux sommes dont l’entreprise peut disposer sans délai → les liquidités (en caisse ou en banque) → des actifs financiers immédiatement convertissables en argent (SICAV monétaire ; OPCVM), → Et depuis 2008, donc, « des réserves de crédit » ← Incluses désormais par la jurisprudence ← Ce sont les facilités de caisse, ouvertures de crédit, prêt…
!!! Attention = L’entreprise peut disposer d’actifs autres, parfois même de manière très importante MAIS ils ne sont pas