La chaine invisible
Mots-clés : juste-à-temps, flux tendu et workteam
La chaine invisible décrit l’organisation du travail au sein des entreprises, celles-ci étant sur- conditionnées par le pouvoir des financiers et des actionnaires qui exigent une grande rentabilité à court terme. Afin de se positionner sur un marché en concurrence, chaque entreprise choisit de diversifier son produit, d’accroître sa qualité et de réduire son prix. C’est ainsi que les tâches productives sont standardisées de manière à faciliter l'amélioration continue par suppression des tâches considérées comme non créatrices de valeur. D’autre part, l'entreprise entretient une étroite relation avec ses fournisseurs et incite ces derniers à adopter ses méthodes de production. C’est ainsi que l’auteur s’interroge sur la manière dont l'entreprise produit en « tirant » sa production en fonction de la demande et non en « poussant » en fonction des capacités locales de production.
Cet ouvrage tend à mettre en exergue le paradoxe rencontré dans le nouveau capitalisme décrit par l’auteur. D’une part au nom de la rentabilité et de la réduction des coûts, les salariés se voient conféré plus d’autonomie (qui demeure néanmoins sous le contrôle de la direction), on leur impose même d’être polyvalents et leur tâches sont élargies. D’autre part, les salariés sont contraints de s’investir d’avantage et de répondre à des exigences nommées « compétences » qui relèvent d’avantage du savoir être qu’au savoir-faire, afin de s’investir et appartenir eux même au flux productif. Pour cela, il aborde de nombreux sujets comme le jute à temps, appliqué dans le secteur de l’industrie, qui consiste à diminuer les stocks et les encours de fabrication. Puis, il marque le distinguo travail en groupe et travail d’équipe qui permet d’introduire l’idée du flux tendu qui discipline les salariés. Pour cela l’entreprise