la chanson du mal aim
La Chanson du Mal Aimé d'Apollinaire est un poème extrait du recueil Alcools publié en 1913. Ce recueil rassemble de nombreux poèmes «écrits à différentes périodes. La Chanson du mal- aimé est un poème lyrique inspiré par l'échec de sa relation amoureuse avec Annie Playden. Comment le poète amoureux associe-t-il le désespoir amoureux au thème de l'errance ?
Nous examinerons d'abord son parcours poétique en harmonie avec Paris puis nous verrons les particularités de son chant d'amour déçu.
En premier lieu, nous observons un itinéraire erratique dans un Paris ou l'état dame du poète y est reflété. En effet, le terme d’errance est suggéré dès le quatrième ver : « J'erre à travers mon beau Paris ». L'assonance et la répétition en [-ER] souligne encore cette démarche sans but.
On relève encore une fois la présence du thème de l’errance poétique dans un poème non ponctuée, signe de l'abandon des limites et des repères. Le poème, comme l’errance parisienne est placé sous le signe de la lyre et du soleil, attributs d'Apollon, dieu grec de la poésie, paronyme d'Apollinaire : « Juin ton soleil ardente lyre ». Cependant, cette déambulation poétique est tranquille et équilibrée. Les quintils sont réguliers, composés d'octosyllabes et de rimes alternées. La marche dans Paris a un effet apaisant pour le poète.
Le poète se promène au rythme du temps qui s'écoule lentement, comme « Les dimanches qui s'éternisent » ? Cependant, si nous observons les premiers mots des trois première strophe « Juin », « Les dimanches » et « Soirs de Paris »nous pouvons voir que le temps s'écoule et que l'électricité remplace le soleil avec « Flambant de l'électricité ».
Mais nous relevons également une éloge de Paris, notamment avec le possessif « mon beau Paris » caractéristique de l'attachement du poète à sa ville.
Son Paris lui joue une musique qui s'accorde avec sa mélancolie : « Les orgues de barbarie y sanglotent », « Les