Introduction [p2] Le thème de la guerre [p3.4.5] Critiques de la nouvelle société [p6.7.8] La problématique du racisme [p9.10.11] Conclusion [p12.13] Sources [p14] Corpus La Marseillaise de Rouget de Lisle (1795) La Chanson de Craonne (1915) Le déserteur de Boris Vian (1954) La complainte du progrès de Boris Vian (1956) Cendrillon de Téléphone (1982) Victime de la mode par Mc Solaar (1998) Les crayons de couleur de Hugues Aufray (1999) Ma France à moi de Diam's (2006) Hexagone de Renauld (1975)

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La Révolution Française (1799) est non seulement le signe d'une libération politique, l'abolition de la monarchie, mais aussi de celle d'un nouveau genre musical : la chanson engagée. Auparavant, les chansons pouvaient difficilement s'engager ouvertement politiquement, étant souvent sujet à des censures. Elles étaient alors le plus souvent que pur divertissement. Cette ouverture permet de donner de nouvelles dimensions aux paroles des chansons : des critiques à la fois sociales et économiques, reflets de la société en France au gré de l'évolution de l'histoire, des guerres et des changements politiques. Cela alors qu'il est difficile d'avoir un recul critique sur sa propre époque, lorsque l'on vit des événements qui, justes ou injustes, deviennent des banalités.

Ainsi, nous nous intéresserons aux regards que la chanson engagée nous présente sur la société française et sur les débats qui la traversent.

Nous verrons donc dans un premier temps la société face aux guerres en général, à travers des chansons connues telles que la Marseillaise et le Déserteur. Un autre thème important de la chanson engagée est la critique de la société, autant lors des trentes glorieuses que lors de la période plus difficile qui la suit, abordé dans des titres comme La complainte du progrès, Cendrillon et Victime de la mode. Dans le prolongement du thème de la guerre et de l'immigration en France lors des Trente