La chartreuse de parme
Un paysage construit autour du point de vue de la Comtesse C'est un paysage pittoresque qui nous est décrit. La description repose sur un souci du détail et du réalisme que l'on peut voir à travers la toponyme : « lac de Côme, le château de Granta, la villa Melz, lac de Genève » qui donne une impression de réalité au paysage/illusion de réalité.
Mais c'est également un paysage idyllique et sublimé. Il y a une élévation du lac à une autre vie. Une gradation successive comme une forme d'élévation spirituelle comme nous le prouve le lexique mélioratif l. à 5, superlatif l.17, comparaison l.18-19, l;27 admirable, l.29 « tout » qui donne un coté absolu, jeu des oppositions beauté/laideur, l.32 architecture charmante, l. 35-35 lexique + superlatif, l.49 lieux ravissants et comparaison... Comme tous ces éléments nous le prouve, c'est bien un paysage d'exception. C'est le reflet et le regard de la comtesse ainsi que son état d'âme.
Une forme de philosophie de la vie
Le narrateur est en surplomb. En effet, une imbrication des voix se fait. Au début du texte on est dans un discours direct tandis que vers la fin on voit apparaître une sorte de voix déconnecter du personnage. L'auteur intervient à la ligne grâce aux parenthèses. Il prend ainsi position sur son personnage comme nous pouvons le voir grâce au point de vue omniscient l.9,10 et 11. Il a donc un point de vue sur son personnage, il le juge et le jauge. Ce glissement progressif met en évidence ce que pense l'auteur de la vie et ce qu'il veut faire partager au lecteur.
C'est aussi une expérience visuelle permettant un retour dans le passé. Ainsi, grâce au lexique de l'âge et du temps, nous constatons que le paysage est associée à une conscience du temps qui passe avec un rapprochement entre le passé et le présent. La magie du lieu c'est celle du temps retrouvé. L'utilisation du plus que parfait et de l'imparfait donne un effet d'actualisation. Elle n'est plus dans une