La chartreuse de parme
Stendhal - 1839
I. Une scène de bataille loin de l’épopée
1) Une scène réaliste.
• Ce passage = très réaliste de la guerre
• Scène de bataille de Napoléon, champ de bataille devient, sous les yeux de Fabrice, une « grande pièce de terre labourée ».
• Détails banal qui révèlent un champ de bataille surprenant pour le héros : « fond des sillons », « plein d’eau », la terre, « fort humide », le sang qui coule « dans la boue »
• Reprise terme « champ » sans le « bataille » = ironie : « champ jonché de cadavres », des « cadavres … vêtus de rouge » + répétit° « cadavres » mélangé entre le sang et la couleur de l’uniforme -> indissociable, insiste sur aspect réel et concret de la scène.
• Narrateur trouve normal que les soldats passent à côté des blessés : (« beaucoup … vivaient encore, ils criaient évidemment pour demander du secours, et personne ne s’arrêtait pour leur en donner ») mais il y a que le héros que cela choc.
L’emploi de l’adverbe « évidemment » montre la volonté de montré la guerre telle qu’elle est, dans toute son horreur.
• La voix du narrateur marque l’écart entre la représentation imaginaire du combat, et la dure réalité de la guerre.
• L’extrait s’ouvre sur du « bruit », le vacarme, « le ronflement égal et continu produit par les coups de canon », les « décharges » choquent Fabrice (« il était surtout scandalisé ») et lui font « mal aux oreilles » : précisions sur le volume sonore de la bataille souligne le caractère assourdissant de la scène.
2) … incompréhensible pour un héros naïf et inexpérimenté.
Le combat est non seulement assourdissant + la scène semble avoir aucun sens pr Fabrice.
• Choix du point de vue interne, plutôt qu’omniscient : la scène est vue par Fabrice. Impossible, donc, de l’embrasser du regard pour le lecteur ; impossible également de lui donner sens, Fabrice étant novice sur un champ de bataille.
• Ainsi s’expliquent nombre de détails qui sont