Admirateur de Napoléon, Henri Beyle, plus connu sous le pseudonyme littéraire de Stendhal commence à 17ans une carrière militaire qui l’amène à participer aux campagnes Napoléoniennes. Il s’engage dans la bataille romantique avec son essai Racine et Shakespeare. Il écrit des romans comme Le Rouge et le noir, La Chartreuse de Parme. Il meurt en laissant inachevées plusieurs œuvre comme Lucien Leuwen. Il a marqué à la fois le réalisme et le romantique. La Chartreuse de Parme, cette œuvre majeure, lui valut la célébrité, elle fut publiée 1839. Ce roman de formation nous fait assister à l'évolution d'un personnage qui, au gré d'aventures diverses parvient à gagner sa quête en se trouvant et se constitue sous nos yeux en tant que héros. Ce roman relate d’un évènement historique aussi célèbre qu’important : les guerres de Napoléon Bonaparte.
Dans l’extrait étudié le héro Fabrice Del Dongo guide le lecteur à travers la violence et l’horreur de la guerre de Waterloo. Le lecteur est immergé par l’histoire, il à pour impression de réellement vivre la scéne du fait que le narrateur utilise le point de vue interne, amenant ainsi un point de vue réaliste.
Comment Stendhal nous devoile l’atrocité d’une guerre, à travers le regard d’un héro naif ?
Apres avoir analysé cette guerre sanglante sous le regarde de Fabrice, nous verrons comment ce héro naif s’oppose au portrait millitaire qu’il se donne.

Dans ce passage, Fabrice Del Dongo, guide le lecteur à travers le champs de bataille de la guerre de Waterloo. Pour cela, l’écrivain utilise la focalisation interne, le lecteur a la sensation de se trouver dans la tête du héro : on ne voit que ce qu’il voit « Fabrice vit », « Fabrice remarqua », « Fabrice, cette fois, put le voir à son aise ».
Un spectacle horrible se deroule sous les yeux de Fabrice avec des boulets qui volent, avec une terre « labourée…d’une facon singuliere », avec des cadavres : « c’étaient deux hussards qui tombaient atteints par des boulet ». Mais le