La chasse dans le guepard de tomasi di lampedusa
La chasse au sens traditionnel est présente dans le livre. Elle constitue une distraction aristocratique ; pratiquée par le prince Don Fabrizio Corbera di Salina avec son ami et vanupied Don Ciccio Tumeo dans les bois autour de Donnafugata. Le prince se rend dailleur à Donnafugata entre autres pour chasser ce qui montre l’importance que cette activité a pour lui. Il placera les parties de chasse, au moment de sa mort, dans les rares moment où il estime avoir vraiment vécu. La chasse est vraiment pratiquée pour le plaisir uniquement car ce n’est pas la quantité de gibier rapporté, tout à fait dérisoire, qui est à même de nourrir la maison Salina. On peut se demander s’il n’y aurait pas non plus une sorte de catharsis dans cette chasse, où l’on tue pour peut être se purger de passions plus importantes. Chassé peut aussi être entendu au sens d’expulser et non plus au sens du tirer à fusil sur des animaux. Dans ce cas, on peut estimer que la classe montante, la bourgeoisie tend à expulser les aristocrates afin de prendre sa place, de même, la mort expulsera tout le monde, le prince comprit car tous sont des hommes, et donc éphémères. Le Guepard, symbole de Don Fabrizio, à la grâce féline, des Salinas et plus généralement de l’aristocratie sicilienne est un animal chasseur : pour vivre, il doit manger, et pour manger, il doit chasser des proies, alors que le chacal, tout comme els jeannes et les corneilles ne sont pas des chasseurs, ils se nourrissent des proies chassées, tuées et dévorées par des animaux comme les guépards pour en mélanger les restes. Ici, les rôles sont inversés ce qui est paradoxal : les charognards, dans lesquels nous reconnaissons les Sedara et la bourgeoisie chassent les guépards de leur place pour les remplacer.
II
Que chasse-t-on ? On chasse dans le roman un