La chine après-crise et ses atouts et obstacles futurs
Napoléon 1er
Introduction
Lorsqu’on pense à la Chine, c’est ce mastodonte de l’économie mondiale, qui inonde le monde de ses produits bon marché.
Pourtant, le monde était loin de s’en douter malgré la publication, en 1973, du livre « Quand la Chine s’éveillera » d’Alain Peyrefitte qui n’avait retenu à l’époque de sa publication d’une attention polie et des sourires convenus car à l’époque la Chine n’intéressait pas grand monde.
C’est donc après près de deux siècles que la Chine fait son retour en force sur la scène économique mondiale pour retrouver son statut perdu durant le 19ème siècle.
Depuis qu’elle a engagé sa politique de réforme, à la fin des années 1970, la Chine est en plein essor avec un taux de croissance de l’ordre de 10% par an et qui s’est maintenu pendant 25 ans. L’un des signes de l’influence que la réforme économique a apporté à la Chine peut être constaté dans le nombre de ses millionnaires (en $ américain) : en 2004 ils étaient 236.000 millionnaires, avec une augmentation de 12% par rapport à l’année dernière.
L’ascension de la Chine dans la scène économique fait qu’actuellement la Chine est considérée comme un modèle en matière de développement économique, prouvant au passage à tous les ultras libéralistes du FMI et de la Banque Mondiale qu’il n’existe pas qu’une seule approche en termes de politique économique pour atteindre la croissance.
Mais il est nécessaire pour la Chine d’assurer son avenir économique d’après-crise et pourquoi pas profiter de cette crise pour se propulser vers la plus haute marche de l’économie mondiale.
Actuellement, deuxième puissance économique mondiale depuis le 2e trimestre 2010. La Chine est la principale source des importations des Etats-Unis, avec lesquels elle a enregistré un excédent commercial de 266,3 milliards de dollars en 2008. Cette même année, elle a supplanté le Japon en tant que premier créancier étranger du gouvernement américain.
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