La Chine et le Tibet

Introduction :
Avant 1949, date de son invasion par la Chine, le Tibet est reconnu comme un pays indépendant et complètement souverain pendant plusieurs siècles. Il est connu comme étant le berceau du bouddhisme, le pays des moines. C'est un royaume isolé du reste du monde, avoisinant le ciel. Le Tibet reste fermé aux étrangers, les seuls contacts, toujours d'ordre plutôt spirituels, qu'il présente sont avec l'Inde et la Chine. Constitué de grandes cités, il a toujours eu un mode de vie plutôt arriéré, séculaire : en autarcie presque totale. Il ne connaît, pour ainsi dire, pas le développement technologique qui se répand à la vitesse de la lumière autour de lui. Ce qui est en complète opposition avec son Voisin Géant qui se voit en pleine période d'industrialisation. De son passé de grand empire militaire, la Chine rêve désormais d’expansion communiste, c'est un pays en plein « développement ». Dès lors que cette dernière entreprend son invasion, le Tibet commence à ouvrir ses portes au reste du monde : il donnera naissance à sa propre armée et à la création des premiers billets de banque. Toutefois, le pays n'aura pas le temps de rendre ses projets durables.
Le bouddhisme occupe une place plus que majeure au Tibet. C'est cette religion qui est au centre de tout et qui domine la totalité de la population : le bouddhisme se charge de la politique : en effet les chefs politiques sont majoritairement des chefs spirituels, il s'occupe également de l'organisation de la société et rythme la vie des tibétains. Toutefois, notons que prenant ses origines en Inde le bouddhisme s'est vu un peu modifié et rebaptisé sous sa nouvelle forme tibétaine : Le lamaïsme. Ce courant prône la paix et s'oppose à la violence ce qui justifie l'absence totale d'armée avant qu'il soit envahi. Il se situe entre religion et philosophie. Pour les tibétains c'est un mode de vie).

Origines :
À l'époque, les relations entre les deux pays n'étaient en aucun cas des liens de