L’hygiène (dans les bidonvilles)

• En Chine, il y a de grands contrastes climatiques et donc sanitaires. Dès que l'on quitte les hôtels de luxe des grandes métropoles, il s'agit d'un pays à l'hygiène précaire. Il ne faut pas s’attendre à trouver des établissements de santé performants hors des grandes zones industrielles et commerciales.

• Le manque d'eau et d'hygiène dans les bidonvilles de la capitale favorise la propagation de la maladie.

• Chaque privation aggrave l’effet des autres, et en présence de deux ou plus, l’impact sur les enfants peut devenir catastrophique. Par exemple, les femmes qui doivent faire un long trajet à pied pour aller chercher de l’eau ne peuvent pas s’occuper tout le temps de leurs enfants, ce qui peut compromettre leur santé et leur développement. Et lorsque les enfants sont eux-mêmes chargés de la corvée d’eau, ils sont parfois obligés de manquer l’école, un problème qui concerne en majorité les filles.

• L’eau potable en Chine est probablement ce qui manque le plus (caractéristique d’un bidonville). L’accès à l’eau salubre reste très inégal, elle est donc réservée à une certaine classe de la population malgré les efforts du gouvernement pour faire évoluer la situation.

• Donc, on voit un écart entre la population ayant accès à l’eau potable en milieu rurale et celle en milieu urbain.

• La qualité de l'eau est une préoccupation grandissante dans le monde en développement. Les sources d'eau potable sont de plus en plus sous la menace d'une contamination, avec de graves conséquences pour la santé des enfants et le développement économique et social des communautés et des nations.

• Il y a plusieurs causes d’altération de l’eau potable en Chine. Il n’y a ni égouts, ni latrines (caractéristique d’un bidonville). Au fond des puits, on peut même remarquer toutes les souillures des voisins. Ils n’ont pas nécessairement de toilettes partout. Pour faire les besoins, les Chinois utilisent des trous qui sont creusés dans la