La chine, une terre contrastee ou la mondialistion aggrave les clivages sociaux.
La chine est en passe de devenir une nouvelle puissance économique mondiale mettant fin à l’hégémonie américaine. Mais que se cache-t-il derrière ce nouveau monde bipolaire ? Existe-t-il un rêve chinois semblable à l’American way of life ? A Hong Kong la beauté visuelle des bâtiments frappe avec l’assurance d’une actrice sur un tapis rouge. De gigantesques buildings supportant d’immenses panneaux publicitaires s’étalent à perte de vue. Les enseignes Cartier, Louis Vuitton, Chanel offrent des vitrines où se mêlent luxe et élégance. La tentation est grande de voir dans ce monde de beauté et de lumière le reflet du succès chinois. Mais s’il est une vérité qu’il faut retenir c’est bien que Hong Kong n’est pas la Chine. En s’éloignant de la richesse des villes côtières on s’enfonce peu à peu dans la misère des terres intérieures. La mendicité est partout, monarque absolu et tyrannique touchant les classes sociales inférieurs et d’avantage les personnes âgées sans famille ni revenu. Dans un monde en pleine mutation les systèmes de santé et de retraites sont désormais obsolètes. Pourtant, les industries se modernisent et s’exportent sans que de nouvelles mesures politiques sociales accompagnent ses changements. La Chine est aujourd’hui indéniablement en plein boom économique mais à qui profite cette situation ? Aux entreprises, aux grands groupes étrangers, et bien sur à une minorité de chinois constituant une nouvelle bourgeoisie. Presque 35% de la population actuelle vit avec 2$ par jour et par personne. Ce chiffre se constitue majoritairement des habitants vivant dans les terres pour la plupart agriculteurs, un constat qui justifie à lui seul l’actuel exode rural observé dans ce pays. L’écart se creuse toujours plus entre la richesse des populations des villes et l’exclusion sociales des habitants des terres. La question reste en suspend, à savoir quel crédit faut-il accorder à cette