La chine
D’un point de vue historique, le journaliste n’a jamais eu très bonne réputation, il doit ainsi faire face à des critiques qui persistent dans le temps, celles de la véracité de leurs dires et de leurs actions.
Nous avons étudié six documents qui montrent différents aspect du journaliste. Le premier document est issu du « Nouvel Observateur », il a été écrit par Jean-Claude Guillebaud en 1989 et s’intitule la démarche du journaliste. Le second document, « Rien que la vérité ou toute la vérité » de Jean Lacouture est issu de « Courrier de l’UNESCO » en septembre 1990. Le troisième document est de Jean Dutourd, dont le titre est « l’information est le contraire de ce qu’elle veut signifier », issu de « Le fond et la forme », datant de 1958. Le quatrième document date du 1 juin 1983, il se nomme Théâtre de papier et a été écrit par Alain Rémond. Le cinquième document est une affiche du film d’Alfred Hitchcock, Fenêtre sur cour de 1954. Enfin, le dernier document est la Charte des devoirs professionnels des journalistes français de 1918.
Le journaliste entretient avec la vérité des rapports difficiles et ambigus. Quelles en sont les raisons ?
L’analyse décrira dans un premier temps les raisons de ce rapport ambigu à cause de l’influence de son environnement de travail et sa profession puis les raisons liées à l’influence du lecteur et consommateur, et du monde politique.
Tout d’abord, le journalisme a beaucoup évolué notamment avec l’apparition des NTIC (nouvelles technologies d’information et de communication). Le journalisme est alors massivement diffusé par la télévision en direct et presque instantanément. Les enjeux économiques deviennent donc de plus en plus importants pour les agences de presse, qui mettent ainsi la pression sur leurs journalistes. Ils sont donc amenés à interpréter l’histoire et non à transcrire le « vrai », c’est l’exemple d’un journaliste de télévision