« La chute de l’URSS était-elle inévitable »

539 mots 3 pages
« La chute de l’URSS était-elle inévitable »
Depuis déjà la fin des années 70, le système soviétique perdait de vitesse et était de moins en moins compétitif avec l’Occident. Et malgré son incalculable puissance, le président des États-Unis annonce, en décembre 1989, la fin de l’affrontement entre les USA et l’URSS, soit la fin de la guerre froide et de la bipolarisation du monde. On peut dès lors se demander si la chute de l’URSS était-elle inévitable ? Dans un premier temps, nous allons parler des révoltes et du nationalisme qui persistaient dans les pays soviétiques. Ensuite, nous parlerons des acteurs susceptibles d’avoir pu faire chuter l’URSS.
Le communisme était «malade », Gorbatchev s’est donc très vite rendu compte que son pouvoir devait changer. Le peuple était tyrannisé, l’instituteur de peur de perdre sa place enseignait des choses auxquelles il ne croyait pas, tandis que les élèves répétaient après, de peur pour leur avenir. Tous pouvaient payer le prix d’avoir dit ce qu’ils pensaient. Dès le début, une certaine résistance aux réformes de la vielle nomenklatura était présente. Un bel exemple est celui du printemps de Prague, qui dès le 5 janvier 1968, conteste l’économie et la politique d’ordre soviétique. Et quand bien même si ces réformes n’ont pas permis directement la chute de l’URSS, elles ont tout de fois menacée l’hégémonie de l’URSS et ont eu un impact sur la société. Et puis comme le dis si bien Louis- Joseph Papineau : « Ce que le peuple n’a pu gagner un jour, il n’y renonce jamais et finit toujours par l’obtenir ». Finalement, ce qui a fait, en soit chuter l’URSS, c’est la naïveté et les idées illusoires de Gorbatchev. En effet, l’URSS étant « malade », Gorbatchev a réconcilié le parti avec le peuple, en éliminant la terreur et l’idéologie. Cependant il n’avait pas mesuré l’ampleur des forces nouvelles éveillées par la perestroïka et de l’hostilité des peuples. Le nationalisme et le besoins d’indépendance dans les Républiques soviétiques

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