Introduction Les amérindiens, ou indiens d'Amérique, fumaient déjà le tabac enroulé dans différentes feuilles végétales, mais les premières cigarettes manufacturées n’apparurent en Europe que vers 1825 en Espagne. Il fallut cependant attendre la fin du XIXe siècle et la révolution industrielle pour que la fabrication de cigarettes s’industrialise en France, avec la création du « service d’exploitation industrielle des tabacs et allumettes » (SEITA) en 1926 pour gérer le monopole.

Le concept en lui-même d’une cigarette électronique fut évoqué pour la première fois dans un brevet acquis en 1963 par Herbert A.GILBERT. Cependant, le premier prototype fonctionnel ne fut créé qu’en 2001 par Stéphane VLACHOS, un étudiant en informatique qui souhaitait arrêter de fumer. Par ailleurs, le premier dispositif rendu public a été réalisé en 2003 par Hon LIK, un pharmacien chinois qui a déposé en 2005 un brevet auprès de l’Organisation Mondiale de la Propriété Intellectuelle (OMPI).

La composition de la cigarette industrielle "goudronnée"
De nos jours, la cigarette industrielle ou « goudronnée » contient plus de 4000 substances dont environ 60 dites cancérigènes. Quelques-unes, comme la nicotine et le goudron, sont connues par le fumeur mais il n'y a pas que celles-là dans la cigarette. Si l'utilisateur connaissait le nombre de substances qui sont cachées derrière la cigarette, il serait prêt à arrêter tout de suite. Il y a par exemple : Monoxyde de carbone : C’est le gaz qui s'échappe des pots d'échappement des voitures et c'est aussi le gaz qui est dégagé par les chaudières en mauvais état de fonctionnement, et qui est responsable chaque hiver de nombreux empoisonnements. Le monoxyde de carbone tue parce qu'il empêche le corps de s'approvisionner en oxygène.

Oxyde d’azote : C’est un polluant qui provient la plupart du temps des voitures et des usines.

Acide cyanhydrique : C’est un élément qui intervient dans la fabrication de certains