La cigarette
| Le marché français des substituts nicotiniques s'élèverait à 100 millions d'euros par an. Photo © DR | | | | Nicorette, Nicopatch ou NiQuiTin : ces substituts nicotiniques "classiques" bénéficient de la caution de grands laboratoires pharmaceutiques et de la possibilité de remboursement.Sous forme de patchs, de chewing-gums ou des pastilles à sucer, ils contiennent entre 2 mg et 21 mg de nicotine et sont considérés comme des médicaments à part entière.D'après Pierre Fabre, fabricant de Nicopatch, le taux de réussite à l'arrêt du tabac est mulitplié par deux avec un substitut nicotinique.Le marché français s'élèverait à 100 millions d'euros par an, assez peu par rapport à nos voisins européens, mais avec une croissance de 10% l'an dernier. | Le Champix, l'aide médicale qui fait un tabac | Suivante |
| Lancé il y a un an par Pfizer, le Champix fait l'objet de polémiques au sujet de son inocuité. Photo © DR | | | | Lancé en février 2007, le Champix n'est délivré que sur ordonnance. La molécule (varénicline) agit en se fixant sur le même récepteur du cerveau que la nicotine, ce qui entraîne une libération réduite de dopamine. L'envie de fumer et les symptômes de sevrage associés à l'arrêt du tabac (irritabilité, troubles du sommeil, dépression et anxiété) sont ainsi atténués.D'après les études cliniques de Pfizer, 44,4% des fumeurs arrêtent de fumer dans les 12 semaines sous ce médicament.Le problème, c'est que le Champix n'est pour l'instant pas remboursé par la Sécurité Sociale (mis à part le forfait de 50 euros comme pour les substituts nicotiniques), et que le traitement revient parfois plus cher que les cigarettes (3 à 4 euros par jour).Il n'en reste pas moins que 300.000 patients sont actuellement sous traitement, et "nous recrutons 1000 à 1500 nouveaux patients par jour" se félicite Pfizer. |
Effets indésirables des substituts nicotine :
Certains effets