La collaboration dans Les Mains libres

1046 mots 5 pages
D’après Paul Eluard : « Pour collaborer peintres et poètes se veulent libres. La dépendance abaisse, empêche de comprendre, d’aimer. Il n’y a pas de modèle pour qui chercher ce qu’il n’a jamais vu. A la fin, rien n’est aussi beau qu’une ressemblance involontaire. » Pensez vous que cette citation puisse s’appliquer au recueil Les Mains libres ?

Mouvement de l’émulation artistique et par conséquent de la collaboration, le surréalisme s’épanouit à partir des années 1920. Les œuvres ; composant ce mouvement ; réalisées grâce à la collaboration de plusieurs artistes sont nombreuses. La collaboration, permet l’agrandissement de la quantité des sources d’inspiration. Ce procédé donne naissance à des travaux variés et très originaux.
D’après Paul Eluard : « Pour collaborer peintres et poètes se veulent libres. La dépendance abaisse, empêche de comprendre, d’aimer. Il n’y a pas de modèle pour qui chercher ce qu’il n’a jamais vu. A la fin, rien n’est aussi beau qu’une ressemblance involontaire. » Dès lors il semble intéressant de se demander si cette affirmation peut, ou non, s’appliquer au recueil Les Mains libres. Pour cela, nous verrons tout d’abord les aspects qui prouvent que cette réflexion peut s’appliquer au recueil, puis dans un second temps nous remarquerons que par certains aspects la collaboration entre Paul Eluard et Man Ray s’éloigne de la théorisation de ce premier.

Premièrement, il s’agit ici de prouver que la collaboration entre Paul Eluard et Man Ray est un travail libre mais aussi, que la création doit être novatrice et enfin que la beauté extrême est due à une ressemblance imprévue et non délibérée.
Pour commencer, nous devons rappeler que ce sont les poèmes qui illustrent les dessins dans ce recueil et non l’inverse. De plus, les poèmes ne sont pas une traduction du dessin. Le sens que les deux travaux transmettent n’est pas nécessairement similaire puisqu’il n’est soumis à aucune obligation d’interprétation. Man Ray nous dit «

en relation

  • Andrea del sarto (gustave planche)
    5984 mots | 24 pages
  • HDA TRIPLE AUTO
    1400 mots | 6 pages
  • Plan symbolique
    1496 mots | 6 pages
  • mains libres
    881 mots | 4 pages
  • Les Mains Libres - Relation Eluard/Man Ray
    867 mots | 4 pages
  • Lapin dans une pre
    762 mots | 4 pages
  • Les Mains Libres
    916 mots | 4 pages
  • Les inégalités
    398 mots | 2 pages
  • La laideur
    1548 mots | 7 pages
  • En quoi le poeme liminaire annonce-t-il le recueil ?
    575 mots | 3 pages
  • Le Travail Collaboratif Dans Les Mains Libres 2 1 1
    1190 mots | 5 pages
  • Le parti pris des choses
    691 mots | 3 pages
  • Qui suis je ?
    1796 mots | 8 pages
  • Aragon
    459 mots | 2 pages
  • les mains libres
    1906 mots | 8 pages