La collision des deux plaques :

1)L’origine du pic d’Ourgières : Le pic d’Ourgières est constitué de roches datant du trias, de jurassique et du crétacé, les unes superposées aux autres. On parle du principe de superposition. On a ainsi retrouvé des roches datant du jurassique et même de crétacé étant surmontées par des roches datant du trias. Un contact anormal s’est donc formé entre les roches du crétacé et du trias. Cette disposition des roches est due à des contraintes tectoniques qui ont crées des nappes de charriage. Ces contraintes ont ainsi créé des portions de lithosphère océanique en altitude : les ophiolites, appelées complexes ophiolitiques.

2) L’exemple du lit du Guill : Le lit du Guill est un exemple de collision dans la région puisqu’il résulte de la subduction de la plaque océanique sous la plaque continentale, puis de la collision entre les deux. C’est ainsi qu’après s’être retrouvé en profondeur suite à la subduction qu’il s’est retrouvé en surface suite à la collision. Les différents minéraux composant le gabbro du lit du Guill sont le plagioclase de couleur principale blanche, le pyroxène de couleur noire, la chlorite de couleur verte pâle, l’épidote et l’actinote de couleur verte sombre et le glaucophane de couleur bleue lavande. Ces différents minéraux se sont formés selon un ordre bien précis : le pyroxène s’est formé en premier, s’en ai suivit le plagioclase, la chlorite et l’actinote, le glaucophane pour finir. La chlorite, l’actinote et l’épidote se sont formées grâce du plagioclase et le glaucophane grâce au pyroxène suite à des réactions métamorphiques liées aux variations de la pression, de la température et de l’hydratation des minéraux.

3) Le col d’Izoard

Le col d’Izoard est lui aussi à l’origine d’une collision. Il présente lui aussi un complexe ophiolitique composé d’un contact entre le cargneule et le gypse. Il s’agit en fait d’un chevauchement entre la croûte océanique et