la comédie humaine
Vingt-cinq œuvres ébauchées, regroupées sous le titre Ébauches rattachées à la Comédie humaine, y sont également associées dans le tome XII de la Bibliothèque de la Pléiade, ce qui porte le nombre d'œuvres de La Comédie humaine à 121. À cela peuvent s'ajouter les huit romans de jeunesse écrits entre 1822 et 1825 sous divers pseudonymes, reniés par leur auteur, mais réédités dans les volumes I et II des Œuvres diverses de la Pléiade et dans lesquels certains balzaciens voient en germe des thèmes des œuvres de la Comédie humaine. Notamment Pierre Barbéris dans son ouvrage : Aux sources de Balzac, les romans de jeunesse (1965), qui considére Falthurne comme la base de Séraphîta, et Maurice Bardèche : Balzac romancier l' intelligence de l'art chez Balzac, 1947.
La Comédie humaine a été divisée par Balzac en divers sous-ensembles correspondant à des milieux sociaux, des lieux géographiques, ou des catégories psychologiques (Scènes de la vie privée, Scènes de la vie de province), et regroupés dans des ensembles génériques (Études de mœurs, Études philosophiques, Études analytiques). L’écriture de l’ensemble s’échelonne de 1829, avec Les Chouans, jusqu'en 1850, avec les ouvrages inachevés à sa mort et complétés par Charles Rabou : Le Député d'Arcis (1854), Les Petits Bourgeois de Paris, (1856), Le Comte de Sallenauve, (1856), et aussi Les Paysans publié en 1854 par sa veuve, Évelyne Hanska.
Dans son Avant-Propos2, rédigé en 1842, Balzac expose son ambition de décrire de façon quasi exhaustive la société qui l'entourait, construisant ainsi un édifice qui pourrait « faire concurrence à l'état civil2 ». Il voulait enfermer toute son époque dans sa Comédie humaine. Le titre a été choisi par référence à la