La complainte du progr s de Boris Vian
La complainte du progrès de Boris Vian
La complainte du progrès est une chanson de Boris Vian qui est sortie en 1956. Nous sommes alors dans la période des « Trente Glorieuses » (1946-1975) qui désigne une forte croissance économique et des meilleures conditions de vie car n'oublions pas qu'il y a peu de temps, les français étaient obligés de se nourrir grâce à des tickets de rationnements.
Boris Vian est né le 10 mars 1920 à Ville-d'Avray, de nationalité française et décède le 23 juin 1959 à Paris. C'est un écrivain, poète, parolier, chanteur, critique et musicien de jazz, scénariste, traducteur, conférencier, acteur et peintre. Ses œuvres les plus réputées sont « L’Écume des jours » ; « J'irai cracher sur vos tombes » « Le déserteur »
Cette œuvre est composé d'un orchestre de jazz qui accompagne la voix de Boris Vian. Celui-ci est composé d’instruments acoustiques, divisé en deux sections: la section rythmique (batterie, piano, contrebasse) et la section mélodique (voix, flûte traversière, trompettes, saxophone, claviers-xylophone,violon).
Les parole de la chanson décrivent les tourments de l'amour modernes. Nous pouvons relever le champ lexical de l'amour comme « cour, amour, cœur, séduire, embrasser etc ». Alors qu'avant les amoureux vivaient d'amour et d'eau fraîche, à l'heure actuelle la consommation de bien a pris le dessus.
Il fait preuve de chantage en employant les phrases introduites par une conjonction de coordination : « et je te donnerai... », « ou je reprends tout ça... ».Il y a une polysémie dans le mot « cher » car elle comporte deux sens : celui de l'argent ainsi que celui de la forme de politesse. Il nous implique dans cette chanson en utilisant le pronom personnel « on ».
Il s'agit d'un monde dans lequel on se crée des besoins inutiles ou superficiels au lieu de se consacrer à l'essentiel : la relation amoureuse comme le montre Boris Vian dans cette chanson en utilisant des mots d'objets aux noms farfelus : «