Si tous les pays ne peuvent adopter la même approche vis-à-vis du développement durable, chacun devant tracer sa propre voie, en fonction de sa culture, de son histoire, de ses priorités socioéconomiques, des institutions et des structures politiques en place, il existe aujourd’hui une nécessité de pratiquer un développement durable. Celui-ci vise à intégrer les objectifs économiques, sociaux et environnementaux de la société, de manière à accroître le bien-être des populations, sans engager la capacité des générations futures de satisfaire leurs propres besoins. Il permet donc de maximiser la satisfaction des besoins humains fondamentaux aux moindres coûts économiques, sociaux et environnementaux. Toutefois, concilier performances économiques et développement durable constitue un défi immense. En effet, intrinsèquement à l’explosion démographique, qui devrait se poursuivre, de nouveaux besoins humains toujours plus considérables vont apparaitre et contraindre les populations à trouver de nouveaux modes d’alimentation, de production du fait de l’épuisement futurs des ressources naturelles et de la pollution. Le défi du développement durable implique de satisfaire avec des produits soutenables, non seulement les besoins des personnes vivant dans les pays développés, mais également ceux des pays émergents et sous développés. Cet objectif devra se réaliser sur une planète qui atteint déjà les limites écologiques dans plusieurs secteurs tels que : la diminution de la couche d’ozone, la diminution de la biodiversité, la gestion de l’eau, ainsi que le changement climatique. Pour atteindre l’objectif d’un développement durable, il va donc falloir améliorer de manière non équivoque la productivité des ressources. L’intégration des objectifs sociaux, économiques et environnementaux, en tenant compte de leurs répercussions sur les générations futures, soulève donc de nombreuses difficultés techniques et politiques majeures. On peut donc se demander dans quelle mesure il est