La concurrence et les échanges 1. La libéralisation signifie l’action de rendre plus libéral, notamment en diminuant les interventions de l'État. Le marché est le lieu de rencontre entre l’offre et la demande. La structure du marché de l’électricité et du gaz avant leur libéralisation était une structure publique. Par conséquent, l’état régissait en totalité l’offre et la demande en électricité et gaz sur le territoire Français. Le gouvernement traitait également avec l’étranger. Nous pouvons ainsi comprendre qu’il n’y avait pas d’ouverture à la concurrence envisageable.

2. Un marché concurrentiel fait référence à un marché sur lequel différents acteurs spécialisés dans un même domaine sont présents. Le marché de l’énergie est effectivement devenu un marché concurrentiel depuis l’ouverture à la concurrence en 2007. Malgré l’apparition d’acteurs alternatifs sur le marché de l’électricité et du gaz, la concurrence n’a pas encore pris un essor significatif, et notamment sur le marché de l’électricité. Il ya plusieurs raisons à cela. Tout d’abord les concurrents qui sont apparus sur le marché sont trop petits face aux fournisseurs historiques EDF et GDF. D’autre part la concurrence doit se plier à la réglementation qui a fixé des tarifs, il leur est donc difficile d’établir une stratégie concurrentielle sur les tarifs. Enfin, nous avons constaté que les consommateurs n’ont pas eu les informations nécessaires sur les nouveaux fournisseurs en énergie du marché français. Sans informations sur les caractéristiques d’un produit, le consommateur ne peut pas envisager de l’acheter. Le manque d’information à eu des conséquences non négligeables sur le bon fonctionnement de la concurrence et du marché. Nous pouvons affirmer que la concurrence faite à EDF et GDF est lente mais progressive. En témoignent ces chiffres : au 31 mars 2008 112 000 clients ont choisi un fournisseur alternatif en électricité, pratiquement le double avait fait la même chose au 31 mai 2008.