La concurrence imparfaite
En concurrence pure et parfaite, la firme est price taker et son poids est négligeable par rapport à la multitude de ses concurrents ; elle doit donc adapter ses prix afin de maximiser son profit en fonction de la demande. Cependant une telle situation est rare. En effet, on remarque qu’en réalité, les entreprises se retrouvent généralement en situation de price maker. La concurrence est dite imparfaite quand l’une des conditions au moins de la concurrence pure et parfaite n’est pas respectée. L’analyse de la concurrence imparfaite a été initiée par les travaux de E H Chamberlain et J robinson dans les années 1930. En effet, ces auteurs vont montrer par le tableau de Stackelberg que la concurrence n’est pas la seule situation de marché . Il en existe en réalité neuf.
Tableau de Stackelberg
Demande / Offre un vendeur quelques vendeurs nombreux vendeurs un acheteur monopole bilatéral monopsone contrarié monopsone quelques acheteurs monopole contrarié oligopole bilatéral oligopsone nombreux acheteurs monopole oligopole concurrence parfaite
Cette critique a surtout été là pour analyser pour montrer que les firmes ne sont plus négligeables ( cf la concentration des années 30), qu’elles ont une stratégie et qu’elles ont un pouvoir de marché.
Les principaux types de concurrence imparfaite sont le monopole, l’oligopole et la concurrence monopolistique. Ils sont très avantageux pour la firme qui en est la bénéficiaire et permet de pouvoir faire des profit. C’est pour cela que la firme cherche a tendre vers ces types de marché même si cela va à l’encontre de la législation qui est pour la concurrence pure et parfaite.
I. Le monopole
Le monopole est ce qu’on appelle le cas d’école de la concurrence imparfaite. Etant l’extrême de la concurrence imparfaite ( il n’y a pas de concurrence ) le monopole est particulièrement intéressant pour les différentes formes qu’il