La condition de la femme
Depuis l'Antiquité, la femme et sa position dans la société ont beaucoup évolué, surtout en Europe Occidentale et en Amérique du Nord
Pour les Romains, la femme était plus un objet qu'un être humain: elle ne possédait pas l'intelligence, et elle était tellement naïve que c'étaient ces parents qui se chargeaient de lui trouver un mari, en en profitant pour que ce mariage les arrange au niveau économique ou social. Ce marierait souvent plus âgé que la fille, et étant donné l'imposition de celui-ci, le mariage n’était presque jamais basé sur la valeur de l'amour, ou alors d'un amour qui n'est pas réciproque. Mais en cas de divorce ou de mort du mari, la femme n'étant plus sous la tutelle ni de son père, ni de son mari, pouvait se remarier en choisissant elle-même son mari. Certaines préféraient quand même rester fidèles à leur mari si celui-ci était mort, et comme Didon avait tenté de le faire, de ne pas se remarier.
Durant toute la journée, la femme était cloîtrée dans son gynécée (pièce réservée à la femme), alors que son mari travaillait, était au cirque, ou s'amusait avec d'autres personnes. Les femmes n'avaient pas beaucoup de droit: elles ne pouvaient pas aller voir les jeux entre cité (comme les Jeux Olympiques) excepté la prêtresse de Déméter (Cérès chez les Romains), ni aller voter. La polygamie n'était pas autorisée, mais l'adultère oui, et seulement dans un sens: le mari peut tromper sa femme et non le contraire. Si un homme prouve l'infidélité de sa femme, celle-ci peut être répudiée.
A cette époque, elles n'avaient également droit qu'à peu de plaisirs de la vie. Mais les Romains faisaient attention puisqu'ils interdisaient de boire du vin aux femmes enceintes-ce que déconseillent toujours les médecins aujourd'hui- puisque leur sang est en contact avec celui du futur enfant, mais aussi aux autres bien qu'elles ne soient pas enceintes. Pour être sûr que sa future belle-fille ne boit pas, le