La condition féminine dans le mariage de figaro
Introduction
Représentée pour la première fois en 1784, Le Mariage de Figaro, pièce comique, s’inscrit pourtant bien dans le courant revendicateur de son siècle. Beaumarchais, en effet, écrit dans sa préface : « … l'auteur a profité d'une composition légère, ou plutôt a formé son plan de façon à y faire entrer la critique d'une foule d'abus qui désolent la société. »
Parmi ces critiques, celle de la condition féminine, qui s’accorde à des idées naissantes à l’époque , est présente au travers de l’intrigue. Cependant, ces idéaux « modernes » n’étaient pas considérés comme politiquement correct. C’est pour cela qu’une partie clé de l’œuvre fut censurée puis réintégrée des années après.
Nous pouvons alors nous demander comment Beaumarchais faisait transparaitre ses idées nouvelles dans sa comédie.
Annonce du plan :
I- La femme montrée comme supérieure à l’homme
a) Les stratagèmes féminins
b) La femme comme modèle de vertu
c) Le personnage masculin, symbole des vices
II- Le passage clé de l’Acte III, scène 16
a) Le personnage de Marceline
b) Un discours puissant
c) Les hommes face au discours « féministe »
I- a) Les stratagèmes féminins se révèlent être des éléments clés pour la pièce. Nous pouvons en effet constater que ce sont grâce à ces derniers que l’intrigue trouve son point final et que toutes les interrogations posées au début de la pièce trouvent une réponse dans l’Acte V.
Ces stratagèmes se retrouvent tout au long de la pièce :
Acte I : Suzanne se retrouve dans l’obligation d’utiliser sa ruse habituelle lors d’une situation dangereuse qui se résume par une partie de « cache-cache » entre le Comte et Chérubin. Le jeune page craignait d’être trouvé par son maitre en ce lieu et le noble cherchant à séduire la jeune servante.
Acte 2 : - La Comtesse, avec l’aide de Suzanne, arrive à cacher le fait qu’elles étaient en train de travestir Chérubin qui était jusque là dissimulé dans le