La condition humaine, hannah arendt
« La condition de l’homme moderne», Hannah Arendt
Introduction La condition de l’homme moderne, s’inscrit dans la continuité du questionnement politique de Les origines du Totalitarisme. Dans cet ouvrage, Hannah Arendt se demande ce qui dans la condition humaine va pouvoir faire renaître l’espace politique, afin d’éviter des tragédies comme le totalitarisme.
Pour cela, l’auteur mélange une analyse philosophique et historique des sociétés. Elle définit alors la condition humaine sous le nom de vita activa Recherche d’une meilleure compréhension de notre modernité.
Prologue Le prologue pointe 2 faits de civilisations qui ont posé problème : * L’envoi du premier satellite dans l’espace en 1957 qui a montré le décalage énorme entre les progrès techniques, scientifiques et leur potentiel pour l’Humanité, ET notre incapacité à les comprendre * Le progrès de la robotisation devrait libérer l'homme de la pénibilité du travail MAIS au contraire, elle va créer une « société de travailleurs sans travail ». * Le but de l’œuvre est donc de « PENSER CE QUE NOUS FAISONS » afin de comprendre l’origine de notre aliénation.
La condition humaine Dans ce chapitre, Arendt précise ce quelle entend par condition humaine et présente sa conception de la notion de vita activa. Arendt propose le terme de vita activa pour désigner trois activités humaines fondamentales : le travail, l’œuvre et l’action. Elles sont fondamentales parce que chacune d’elles correspond aux conditions de base dans lesquelles la vie sur terre est donnée à l’homme. * Le travail: Activité la plus indispensable MAIS la moins humaine car asservissement de l’homme à la Nature + Assure survie de l’individu et de l’espèce en produisant biens destinés à être consommés. Animal laborans qui s’épuise à produire ce qu’il doit détruire pour re-produire. * L’œuvre : Echappe au processus vital car fabrique objets d’usage ou œuvres d’art + homo faber