La condition humaine
1. Les éléments attestant la présence de la mort
2. l'héroïsme de Katow
1. les éléments attestant la présence de la mort
a) contraste entre ombre et lumière : l'ombre protectrice et la lumière menaçante ; pourtant, la nuit est aussi symbole de mort. b) contraste entre silence et bruit : au début, le bruit est celui de la menace et de la mort, et le silence celui de la protection et de la solidarité ; par la suite, le murmure des prisonniers accompagne Katow ; le bruit des respirations est le symbole de la vie, mais le sifflet est celui de la mort atroce qui attend les prisonniers. c) contraste entre l'effet de masse des prisonniers, tous à terre, et la personne de Katow, seul à se mettre debout : c'est celui qui va mourir qui se lève. (transition facile vers la deuxième partie)
2. l'héroïsme de Katow a) l'humanisme du personnage : le don du cyanure qui précède l'extrait ; Katow connaît pourtant l'horreur de la situation pour l'avoir vécue avant. b) un personnage tragique : Katow lutte contre son destin, qu'il sait pourtant inéluctable : cherche à tuer (inutilement) un soldat, puis essaie de trouver un moyen de lutter grâce à son imagination : élimination du bourreau en pensée. c) un personnage "debout" : il provoque l'autorité en parlant et quitte la salle debout, devant tous les autres prisonniers couchés.
Conclusion Une des scènes les plus célèbres de ce roman. On peut la comparer à celle de la mort de Tchen : ici, communion avec les autres prisonniers : la mort de Katow semble avoir davantage de sens : elle n'est pas une mort solitaire, mais une mort presque christique (en écho du sacrifice du Christ).