La condition ouvrière
Tout dabord, la forte croissance de la population s’illustre par un surpeuplement qui a causé la misère . les ouvriers plus nombreux sont tous à la recherche d’un travail qui leur permettra de subvenir à des besoins primaires. Une misère qui touche aussi bien les conditions de travail que les conditions de vie :
D’une part , les conditions de travail sont « les plus dures » (L.1), une contrainte physique du métier : les ouvriers travaillent à longueur de journée sans arrêt ni repos. En effet, il n’existe pas de réglementation par rapport à la durée du travail , qui , par conséquent, amène les ouvriers à travailler jusqu’à « quinze ou seize heures » par jour (L.2). cette contrainte liée au temps de travail est une caractéristique de la condition ouvrière, et qui montre bien la situation critique du travailleur. D’autant plus que celle-ci s’aggrave avec une pénibilité du travail qui fait l’objet d’un quotidien sans fin, ‘’ jamais de repos » (L.3) .
Ensuite, à cette contrainte de la durée du travail s’ajoute la contrainte de l’âge : ‘’ il n’y a pas davantage de limitations d’âge’’ (L.6). en effet, c’est une période qui marque un besoin abondant en main d’œuvre agricole, principalement des enfants qui débutent dans le métier dès leur plus jeune âge, mais qui ne prennent pas pour autant la relève des plus âgés qui n’ont pas de retraite. Ceci permet de répondre à la demande et éviter la pénurie en