La conditions de travaille des ouvriers au 19e siecle
Contrairement aux idées reçues, la classe ouvrière des débuts de l'industrialisation ne correspond pas à l'image du prolétariat. L'origine de cette classe est due à l'exode rural, à la croissance démographique et à la déqualification progressive de l'artisanat urbain. Tous ces facteurs entraînent, par conséquent, l'augmentation de la population ouvrière. De plus, les conditions ouvrières sont négatives au milieu 19ème. La durée du travail augmente, les salaires sont faibles, les conditions de vie très dégradées... Ceci conduit au mouvement ouvrier.
I- LA LUTTE OUVRIERE
1) une volonté d'écrasement
Le travailleur est face à l'employeur. Situation inférieure de l'ouvrier. Dissymétrie dans les relations. loi Le Chapelier (1791) : interdit toute association ou coalition de gens de même métier. l'employeur est favorisé par la loi. Cadre juridique favorisé. Contrat de travail sans réglementation. Patron cru sur parole. livret ouvrier toute action revendicative est écrasée.
"Les ouvriers, on ne leur dit rien et ils n'ont rien à dire".
2) variété et lenteur des regroupements ouvriers
Ils ressentent clairement que leur force réside dans leur nombre, leur union et leur résolution. Mais des débuts hésitants avec trop de violence et manque d'organisation.
3 phases à la naissance du mouvement ouvrier au 19ème : les révoltes luddites : elles se répandent (à partir de 1811). Soulèvement primitif, les ouvriers brisent des centaines de machines, saccagent les demeures des maîtres...A chaque insurrection, l'intervention de l'armée est immédiate et les révoltes sont rapidement maîtrisées. Tourné contre les machines, ce mouvement disparaît dès 1820. successions des tentatives de regroupement : les sectes se multiplient dans les couches déracinées d'ouvriers non qualifiés. L'action politique est tentée : -Lovett et Connor, en GB, dans les années 30, débouche sur la lutte pour le suffrage