Sujet : La connaissance de soi peut-elle être sincère ? La connaissance est l’état de celui qui connait ou sait quelque chose. La connaissance se rapporte dans un premier temps à la conscience, du latin « cum sciencia » qui signifie « avec savoir ». La conscience, est donc une activité accompagnée de savoir. La sincérité, elle, vient du latin « sincerus » qui signifie « propre » ou « pur ». Aussi, la connaissance de soi peut-elle être sincère ? Le verbe « pouvoir » de notre sujet présuppose que la connaissance de soi existe, que l’on se connait soi-même. Mais, peut-on se connaître soi-même ? Et en supposant que l’on peut se connaître, comment y parvient-on ? Comment être sûr que ce que l’on pense connaître de nous n’est pas qu’une image de ce que nous ont appris nos parents, la vie ? On croit toujours se connaître entièrement, mais ce que l’on connait de nous, n’est-ce pas qu’une infime partie de ce que l’on est réellement ? Ainsi, dans un premier temps nous nous demanderons si l’on peut se connaitre soi-même. Puis, nous nous demanderons d’où nous vient notre conscience de nous-même, si elle est vraiment sincère. Enfin, dans un ultime mouvement, nous montrerons que l’on ne connait en réalité de nous qu’une infime partie. Dans un premier temps, cherchons à savoir si l’on peut se connaitre soi-même. Pour cela, nous devons tout d’abord savoir ce qu’est la conscience de soi. Le fait d’être conscient de soi différencie l’Homme de tout ce qui l’entoure. L’Homme est un vivant qui pense et qui a conscience d’être au monde. De cette manière, l’Homme ne se contente pas de sentir, de penser et d’agir, il sait qu’il sent, il sait qu’il pense, il sait qu’il agit. La conscience, c’est savoir. La conscience de soi, c’est donc savoir qui l’on est, avoir conscience de ce que l’on est, avoir conscience que l’on est, que l’on existe. Ainsi, l’Homme a conscience d’être, il a conscience d’exister, mais il a conscience aussi de sa fragilité. Par exemple, l’Homme sait