La conquête des femmes en france
1) Du silence à la conquête des droits.
a) Les antécédents et la mise en place du féminisme.
b) La légalisation des moyens de contraceptions.
c) L’émancipation féminine par les textes de lois.
2) Une conquête inachevée.
a) La parité hommes/femmes : une progression continue mais sans fin.
b) Les résistances sociales et culturelles.
1) DU SILENCE A LA CONQUETE DES DROITS.
a) Les antécédents et la mise en place du féminisme.
Féminisme : doctrine qui a pour objet l’extension des droits civils et politiques de la femme.
Les premières idées du féminisme nous proviennent de la fin du XVIIIe siècle, notamment d’Olympe de Gouges. C’est elle qui publie la première Déclaration des Droits de la Femme et de la Citoyenne, en prenant exemple sur la Déclarations des Droits de l’Homme et du Citoyen. C’est donc un texte juridique d’origine française qui a pour objectif d’obtenir l’intégration totale des femmes dans la vie politique et sociale de manière légale. C’est le premier document a évoqué une égalité entre les hommes et les femmes, ce qui a aujourd’hui une importance historique, bien qu’à l’époque, l’Assemblée Nationale du 28 octobre 1791 refusa ce projet. Olympe de Gouges fut guillotiné deux ans plus tard, officiellement pour des écrits en faveur de Louis XVI, et emporta avec elle l’article 1 de sa déclaration : « la femme nait libre et égale à l’homme en droits. ». A partir de 1830, quelques journaux sont crées et prône la liberté de la femme comme « La femme libre » (1832) ou « La voix des femmes » (1848). C’est à ce moment là que Jeanne Deroin tente a plusieurs reprises de se présenter aux élections législatives, sans succès. A l’époque, beaucoup s’oppose à cette candidature féminine. En 1851, le premier projet de loi proposant le droit de votes des femmes aux élections municipales est proposé par Pierre Leroux mais restera un projet. Alors que la Constitution de la IIIe République confirme la privation des droits politiques pour la