Si une personne doit faire un choix entre aller au cinéma ou plutôt rester chez soi regarder la télé, elle va se sentir libre de choisir ce qu’elle préfère et l’amène à penser qu’elle est libre. Cette décision provient de sa conscience, si oui ou non elle a envie d’y aller. C’est pourquoi cela suggère que la conscience rend libre.
Cependant, si elle aimerait aller au cinéma mais ne peut pas car elle n’a pas d’argent pour payer sa place ou qu’elle n’a pas de moyens de transport pour y aller, son choix sera déterminé par des causes extérieures et sera contre sa volonté mais sa conscience ne la laissera pas faire ce qu’elle aimera et elle ne sera donc pas libre. Par conséquent, il est également possible que la conscience ne rend pas libre.
Ainsi, peut-on penser que la conscience rend libre car le sujet peut être libre de ses choix ou au contraire, ne rend pas libre vu qu’il y a des limites comme des causes extérieures par exemple ?
Néanmoins ne doit-on pas, pour plusieurs raisons, considérer que la conscience ne peut pas rendre absolument libre car certains éléments l’en empêchent ou encore échappent à la conscience ou voire ne peuvent même ne pas en faire parti, tout en sachant qu’elle peut tout de même aboutir à une certaine liberté ; peut-on ainsi considérer que la conscience peut alors rendre tout de même plus ou moins libre ? Or cela ne signifie-t-il pas également que l’homme a besoin de ressentir une sensation de liberté de conscience pour amener à une satisfaction et ainsi se vanter d’avoir une liberté humaine alors qu’ils ignorent les causes qui la déterminent ?

La conscience du latin conscentia «connaissance » peut se définir comme la connaissance qu’a l’homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes. Elle fait de l’homme un sujet capable de penser le monde qui l’entoure. La conscience se distingue en conscience réfléchie c’est-à-dire que l’homme est capable de se porter sur ses propres pensées, qu’il peut connaître sa propre réalité et de la