la conscience selon husserl
Il soutient cette thèse en trois grands moments. Le premier introduit la notion de transcendence vis à vis de la conscience. Il va ensuite continuer en élargissent son raisonnement sur l'ego cogito transcendental et le cogitatum, pour finir avec le jugement prédicatif aussi appelé intentionnalités.
Il n'y a pas d'un côté des choses réelles perçues, qui émettent des informations, et des perceptions qui fonctionnent en tant que réceptrices de ces informations. Il s'agit au reste moins de considérer le fait naturel de la perception que la conscience perceptive. Et cette conscience perceptive est nécessairement conscience de... Chaque fois que nous considérons un fait de conscience, et quelle que soit la position que nous adoptons quant à l'existence de ce dont la conscience a conscience, il est dans la structure de ce fait de conscience - une perception, une représentation, un jugement, une volition... - d'être conscience de... C'est ce qu'husserl appelle l'attitude transcendentale, le fait de suspendre son jugement quant à la réalité exterieur des objets de la conscience, pour ne considerer que la relation interne qu'elle entretient avec son objet. Nous ne pouvons, en tout les cas pas ignorer ce qui se passe devant nous: la conscience ne nous laisse pas le choix, puisque instinctivement