La conscience
I] La conscience des choses à partir du néant.
a) néantiser :
Prendre conscience des choses qui nous entourent, c’est savoir qu’elles pourraient ne pas être là.
Le néant est indispensable, il est le fondement de toutes les pensées et de toutes les actions. Le néant est le fondateur de l’univers. Si rien n’existe alors le tout existe aussi, les hommes constituent ce néant. C’est ce qu’Heidegger pensé sur l’origine du réel, s’il peut ne pas être, et aboutir au néant de l’irréel alors le réel en devient d’autant plus concret. En effet il en découle que si le réel a cette possibilité antagoniste d’être irréel, il en devient encore plus réel. Ce néant donne aux objets, à la chose un horizon de possibilité doublement étendu. Etre ou ne pas être. L’erreur, non la faute, est d’être aveugle et ignorant de cette capacité, cette performance antithétique. Le sujet est aussi capable de dualité, l’objet est donc ici comparable au sujet. Si l’homme nait il aurait pu ne pas naitre. C’est le doute de Descartes, s’il pense que tout est faux il faut forcément qu’il y ait un vrai. Le vrai c’est le sujet, l’être, le « je ». Le sujet obtient alors une forme de liberté de choisir mais cette liberté n’est jamais totale. Le « moi » devra toujours choisir entre deux actions, l’une et son contraire. Herachlide pourrait penser que le devenir de l’homme est limité à devoir choisir entre l’un ou l’autre chemin. Bien souvent pour ce choix, la conscience inconsciente fait appelle au « bon sens ». Malgré tout « bon sens » il y a, si « bon sens » il peut ne pas y avoir. Descartes critique dans son discours de la méthode l’idée de l’indubitable, si la vie d’un sujet est éternellement sujette à des choix (l’un ou l’autre chemin) alors le sujet est astreint au doute. Le doute cartésien est une solution pour l’homme qui veut prendre conscience des choses. Le sujet en proie aux questions existentielles, doute et s’oriente vers la