La conscience
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CONSCIENCEOn peut définir la conscience comme la faculté de se représenter aussi bien le monde que soi même I. Le problème métaphysique de l’identité
Dire qui est le moi ce serait saisir ce qu’une personne a d’essentielle, ce qui subsisterait lorsque tout ce qui est accidentel serait perdu. Mais il semble impossible de saisir une telle essence puisque rien n’est constant en l’homme. Si le moi existe, la conscience serait incapable de la connaitre. On ne parvient donc pas à connaitre ce qui constitue fondamentalement la personne, c’est pour cela qu’à défaut on la réduit aux différents personnages qu’elle peut jouer. II. Conscience de soi et connaissance de soi
1. Le moi caché
Cette conscience de soi s’appelle en philosophie subjectivité. Cette subjectivité est ce qui constitue l’homme, mais elle implique une conséquence important : entre 2 subjectivité, la distance est incommensurable (Levinas, Totalité et infini). Etant donné la grande difficulté que rencontre notre conscience pour se connaitre, on doit reconnaitre qu’à plus forte raison, qu’il est encore beaucoup plus difficile d’espérer connaitre une autre conscience que soi. 2. L’introspection
C’est le fait de se concentrer sur son intériorité pour essayer de le comprendre et de le connaitre. C’est une tentative pour se connaitre en profondeur, c’est une analyse de soi par soi. Cette pratique demande une certaine objectivité.
Montaigne, Les Essais « Chacun regarde devant soi, moi je regarde dedans moi » 3. Les limites de l’introspection
* L’introspection conduit le plus souvent à une connaissance partielle, superficielle du moi, car l’homme à également un ça. Freud dans l’Inquiétante étrangeté dit que la plus grande partie du moi est cachée, elle n’est donc pas accessible à l’introspection. * Elle risque d’aboutir a une connaissance partiale * Elle est tout à fait impossible dans la mesure ou l’introspection est une tentative de définir l’homme or l’homme échappe à toute