La conscience
Citation:
"Une pensée ne vient que quand elle veut, et non pas lorsque c'est moi qui veux ; de sorte que c'est une altération des faits de prétendre que le sujet moi est la condition de l'attribut "je pense". Quelque chose pense, mais croire que ce quelque chose est l'antique et fameux moi, c'est une pure supposition, une affirmation peut-être, mais ce n'est certainement pas une "certitude immédiate". En fin de compte, c'est déjà trop s'avancer que de dire "quelque chose pense", car voilà déjà l'interprétation d'un phénomène au lieu du phénomène lui-même. On conclut ici, selon les habitudes grammaticales: "Penser est une activité, il faut quelqu'un qui agisse, par conséquent..." [...] Peut-être s'habituera-t-on un jour, même parmi les logiciens, à se passer complètement de ce petit "quelque chose" (à quoi s'est réduit finalement le vénérable moi). |
Je vous dis tout ce que j'ai compris :
Selon "je pense" de Descartes: il y a quelque chose qui pense. Quelle chose? Quelque chose qui est en moi, qui m'appartient. Cette chose, elle pense, elle est donc pensante. Quant au "j'existe" : seule cette chose pensante peut me prouver que j'existe en tant que sujet. Donc la pensée détermine le "je", seule cette pensée prouve l'existence d'un "être" ou d'un "je". Supposons que Descartes est seul dans un monde, débarrassé de tous de ses préjugés, de tout qui lui entoure. Il rejette tout. Le "toucher" et le "sentir" ne prouvent pas l'existence d'un être, selon lui. Seule la pensée peut prouver cette existence.
Nietzsche est complètement en désaccord avec Descartes. Selon Nietzsche, "je pense donc j'existe" est une simple illusion de langage. Pourquoi il dit cela? Parce qu'il y a quelque chose autre que "Moi" ou "je" qui pense? Pouvez-vous m'expliquer plus?
Re : La conscience: Nietzsche contre Descartes
Selon Nietschze la pensée échappe aussi à la personne, elle vient à elle mais