La conscience
« Je pense donc je suis » René Descartes * Etymologie * Savoir avec : con-science, savoir que l’on sait * C’est non seulement voir ou savoir quelque chose, mais aussi savoir qu’on le sait * Prendre conscience, c’est porter son attention sur quelque chose, l’éclairer par la lumière de notre esprit * Analogie : la conscience avec le coup de projecteur
* Conscience psychologique/morale * Conscience psychologique : connaissance qu’un sujet a de lui-même * Conscience morale : capacité de formuler un jugement sur ce qui est bien ou mal
* Définition : * Faculté, pour un sujet, de se représenter quelque chose * Cette chose peut-être * Présente (perception) * Absente (attente, souvenir et imagination)
* Paradoxe * Le sujet est dans le monde (point de vue objectif) * Je suis dans cette classe * Par ma conscience, le monde est en moi (point de vue subjectif) * Cette classe n’existe que parce que j’en ai conscience * Ce dont je n’ai pas conscience n’existe pas – pour moi * Nous croyons à un monde objectif et partagé * Pourtant la priorité revient à notre monde subjectif et original * « C’est du fond de sa subjectivité que chacun projette ce monde « unique » » Maurice Merleau-Ponty
* Le problème * Comment savoir que notre représentation est conforme à la réalité ? * Peut-on s’assurer que le monde existe ? * Que je ne rêve pas ? Que la vie n’est pas un songe (Calderon) ? * Que je n’hallucine pas ? * Que je ne suis pas seul ?
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Texte 1
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« Qui sait si cette autre moitié de la vie où nous pensons veiller n’est pas un autre sommeil un peu différent du premier, dont nous nous éveillons quand nous pensons dormir ? » B. PASCAL
I. Le scepticisme de Montaigne : les données de la conscience sont relatives
Scepticisme : Doctrine selon laquelle