CURAUDEAU Mathilde L1 Droit TD d’Histoire du Droit Privé Séance 3 : La Constitution des liens du mariage à la Renaissance Sujet : Commentaire du document 2 « Je vous unis par le mariage, au nom du Père, et du Fils et du Saint Esprit », sont les paroles prononcées par le curé, après avoir reconnu le consentement réciproque des deux époux, dans le but de concrétiser l’union. Le mariage est l’union légitime de l’homme et de la femme, résultant d’une déclaration reçue en forme solennelle par l’officier d’Etat civil, qui a reçu auparavant le consentement des futurs époux, en vue de la création d’une famille et d’une aide mutuelle dans la traversée de l’existence. L’homme et la femme ne peuvent contracter mariage avant dix-huit ans révolus, selon l’article 144 du Code Civil. Depuis de longues années, et plus particulièrement dans la période suivant le Grand Schisme, l’Eglise réclama une réforme, un changement. Aucun pape jusqu'ici n'avait eu l'envie, le courage ou le temps de réaliser cet ouvrage. Il faut également souligner qu'à cet égard les conciles précédents n'avaient pas non plus lancé les réformes qu'on attendait d'eux. Le concile de Trente va donc permettre, entre autres, une réforme des mariages. Le concile de Trente) est le dix-neuvième concile œcuménique reconnu par l'Église catholique romaine. Convoqué par le pape Paul III en 1542, en réponse aux demandes formulées par Martin Luther dans le cadre de la Réforme protestante, il débute le 13 décembre 1545, le pape lui donnant comme objectif de revigorer l’Eglise Catholique. Le concile impose en premier lieu de strictes règles de conduite au clergé et en particulier aux évêques. Il améliore la formation des prêtres et promeut l'enseignement du catéchisme. Il clarifie par ailleurs l'interprétation catholique des Saintes Écritures, en particulier le dogme de la justification ou de la grâce, à la différence des luthériens qui estiment que Dieu décide in fine de sauver ou non un homme et de